23/03/2010


Ce mardi j'ai participé à une conférence / débat sur la thématique du devenir du Canal de Bruxelles.
Le premier exposé avait pour thème la vision actuelle de ce canal, entre les différents enjeux, qui s'est conclu par le parti pris, le point de vue pour aborder les questions projectuelles; le deuxième exposé portait sur une initiative de "projet participatif" appelée "
platformkanal"
Dans le premier exposé, la réflexion portait sur l'ambition du paysage du canal et les différents enjeux dans son ensemble (activités portuaires, interculturalité, multiculturalité, mixité fonctionnelle, icônes architecturales...) L'approche du territoire par sa "structure paysagère" m'a semblée pertinante, tant sur le rôle social qu'elle peut avoir que sur sa définition tout au long du canal; le paysage comme point de départ d'une réflexion sur le traitement de l'espace public, le paysage comme moteur, vecteur de projet(s). Toute cette réflexion porte sur l'interrogation du contexte et sur la façon de l'approcher. L'espace public devient alors primordial dans un projet de cette envergure; Il faut toutefois faire attention aux icones architecturales actuelles et projetées et faire face aux "débordements", mais c'est un autre débat. L'identité du canal doit se construire par son espace public, mais pas que...
Le deuxième exposé a mis l'accent sur le rôle social qu'a le canal dans le développement de projets. Le canal devient alors la base d'une identification permettant la mise en place d'actions, de concertation. Dans le
journal produit, c'est toute cette multiculturalité qui s'exprime, mais c'est aussi un formidable moyen de communication aux habitants du quartier sur les différents projets en cours.
J'aime l'idée que la pensée du projet puisse être retournée, que le l'idée globale d'un projet ne prenne pas le pas sur le contexte social. Que finalement ce soit la multitude de petits projets qui fassent un grand projet. Que chacun puisse apporter sa pierre à l'édifice, par le biais d'actions. Que la pensée du projet soit progressive.
Photo d' Olivier Bastin et de l'assemblée au Café Disturb, organisé par le Bral

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